PROGRAMMATION 2022

Le lait de Marie

de 20h30 à 22h30

Ecrite et mise en scène de Jérôme Robart.
Avec Gaspard Baudry, Vincent Chomel, Angèle Garnier, Norah Lehembre, Raphaël Noble,
Vincent Ozanon, Léa Piette, Julie Pouillon, Christophe Reymond, Christophe Vandevelde.

Prenons conscience de ce que signifie le mot «nourrice» ; Prenons conscience de leurs tourments, de leurs souffrances.
Ces femmes qui partent, ces hommes qui restent seuls avec leur enfant presque condamné.
Comment peut-on laisser son enfant mourir de faim pour en nourrir un autre, inconnu ?
Comment en arrive-t-on là ?
Quel monde peut accoucher de telles situations ?
La pièce nous projette en MORVAN, en 1866, là où nous sommes à présent. Il y a cent soixante ans.
Le même ciel, le même vent. C’était là, hier.
Dans un petit hameau, perdu au milieu des bois, Marie et Pierre ont 20 ans.
Ce sont de jeunes paysans très pauvres et ils s’aiment d’un immense amour.
Le destin va s’amuser à éprouver leurs forces et leur humanité.
La révolution industrielle commence, créant des grandes villes anthropophages qui attirent les hommes de partout.
Marie sera contrainte d’y vendre son lait, et Pierre de rester seul avec leur fils.
Nous suivrons leur Odyssée respective, dans cette ronde dont les chefs d’orchestre se nomment argent, progrès et médecine.
Vendre son lait.
Vendre sa force.
Vendre son corps.
Jusqu’où peut-on aller pour l’argent ? Jusqu’où va-t-on aujourd’hui pour lui ?

Un caprice

de 18h30 à 19h30

De Alfred de Musset et mise en scène de Olivier Bompart
Avec Valentine Allard, Olivier Bompart, Esther Debargue et Mathieu Lehembre

Mettre en scène « Un Caprice », c’est avant tout un travail verbal, c’est travailler
sur les dialogues de Musset, sur ses répliques toutes plus fines et plus précises les unes que les autres.
C’est arriver à extraire chaque sous-entendu et chaque pépite du phrasé de
Musset. « Un Caprice » prend place dans les appartements de Mathilde, épouse du Comte Chavigny.
Nous sommes en 1837, dans un intérieur très aristocrate, qui met parfaitement en scène l’art de vivre à la Française de cette époque là.
Le couple présente tous les aspects d’un couple des plus traditionnels de cette période : Mathilde incarne ici la Femme, comme on l’imagine au premier sens du terme au 19ème siècle dans la haute bourgeoisie.
Elle se donne à des activités strictement féminines (la couture, boire le thé
avec ses amies, participer à des oeuvres de charité), en parfaite opposition au
personnage de Chavigny, qui est l’homme par excellence, préférant les sorties
au bal (seul), les jeux d’argent, ainsi que les « caprices… ».
Mais ici Musset, déjà si moderne, prend place aux côtés des femmes.
D’une part en mettant en lumière la place et la vision de Mathilde, et sa façon
désespérée d’essayer de sauver le couple en perdition (dû aux égards de son
Mari), mais aussi par la présence de son amie Madame de Léry, qui incarne
déjà l’idée du féminisme, et son discours qui remet en cause la distinction
entre le féminin et le masculin dans les habitudes conjugales.
C’est donc un intérieur soigné, aristocrate, aux goûts féminins de Mathilde,
que l’on cherche à mettre en valeur dans cette pièce. Une ambiance tamisée d’après souper, une scène quelque peu épurée pour souligner la solitude de sa propriétaire, mais aussi et surtout, pour laisser la place à la langue de Musset.

De vers en verres

de 18h00 à 19h00

Mise en scène de Laetitia Leterrier
Avec Pierre Koch, Anne-Dorothée Lebard, François Lis et Julia Régule

Spécial 400ème anniversaire de la naissance de Molière

Un spectacle à la carte où le public compose le menu du jour en choisissant parmi : Dom Juan, L’Avare, L’École des Femmes, Le Bourgeois gentilhomme, Le Malade imaginaire, Le Médecin malgré lui, Le Misanthrope, Le Tartuffe, Les Femmes savantes, Les Fourberies de Scapin.

En guise d’accueil, les comédiens en costumes d’époque proposent un menu, tels des maîtres d’hôtels invitant à passer commande. Chaque spectateur choisit dans la carte, les pièces de Molière qu’il désire voir jouer. Ce moment convivial offre l’occasion d’un premier échange autour des textes, entre les comédiens et le public.

Après avoir recueilli l’ensemble des choix, notre metteur en scène compose le spectacle en sélectionnant des extraits parmi les pièces les plus plébiscitées. Cette participation associe le public à l’élaboration de la représentation.

Le contenu du spectacle est révélé au même moment aux spectateurs et aux comédiens. Cette représentation unique, la vôtre, est composée d’alternance de musiques et d’extraits sélectionnés, chacun présenté dans son contexte avant d’être interprété.

Pour clôturer le spectacle, nous invitons le public à une rencontre chaleureuse autour d’un verre afin de poursuivre l’échange.

Nos sincères condoléances

de 17h00 à 18h00

D’après le best-seller mortellement drôle de Guillaume Bailly
Adaptation et mise en scène de et avec Louis Barraud et Gauthier Jeanbart

Pour être tout à fait honnêtes, l’idée qu’il est possible de rire de la mort, sans lui manquer de respect pour autant, ne nous est pas apparue immédiatement mais nous as été suggérée par Guillaume Bailly, et plus particulièrement son livre, Mes sincères condoléances.
Ces histoires, au-delà de nous faire rire ou de nous émouvoir nous montrent, sans aucune retenue, qu’il n’y a pas de limite à l’étrangeté du métier de croquemort.
C’est ce livre qui nous à fait réaliser que croquemort n’était pas un métier comme les autres, et qu’il manquait cruellement de connaissance et de… reconnaissance : nous ne savions même pas quel genre de métier c’était réellement… et très vite nous avons réalisé, que peu de gens le savaient vraiment.
C’est donc ce mélange de curiosité sur ce métier et d’éblouissement face à toutes les possibilités de mise en scène qu’offraient ces anecdotes que nous avons décidé de se lancer dans l’aventure qu’est aujourd’hui Nos sincères condoléances.
Notre intérêt piqué à vif, nous avons contacté Guillaume Bailly peu de temps après la découverte de son livre, et c’est avec sa bénédiction que nous nous sommes mis en quête de connaissances.
En effet, comment parler d’un sujet si complexe et méconnu du grand public sans en avoir une connaissance intime ?
La réponse est dans la pratique !
Ainsi, c’est avec l’aide de Guillaume Bailly que nous avons effectué
plusieurs jours de stage aux Pompes Funèbres Hennard, ainsi qu’une journée avec Valérie Zivkovic, thanatopractrice et c’est avec cette même volonté
de véracité que nous avons écrit toute la pièce.

Un événement organisé par La Compagnie du Grand Frêne